Un peu de nous :
Nous sommes habitants du vieux Dinan depuis 14 ans. Dinan, cette ville chargée d’histoire et à l’architecture qui attire des visiteurs du monde entier, tout au long de l’année, nous a accueillis avec ses charmes et sa douceur de vivre. Nous avons décidé de nous impliquer dans ce projet de rénovation pour rendre à la ville ce qu’elle nous a donné. Il s’agit d’un projet de vie que nous avons choisi. Nous nous sommes investis dans cette aventure, sans retenue, car notre passion partagée pour l’histoire nous pousse et nous guide.
Lors de nos recherches, nous sommes tombés sur ce prieuré, magnifique, mais fatigué par le temps, et qui ne demandait qu’à être remis en état.
Aux origines du Prieuré...
L’existence du Prieuré Saint-Malo est attestée dès le XIème siècle. L’édifice médiéval sur lequel manquent les informations est déjà au XVII ème siècle à l’état de ruines. Au XVIIIème siècle, l’histoire prend les choses en main ; le prieuré est rebâti en 1763 à la demande de l’abbé Nouail, également commanditaire des travaux de la chapelle Saint-Joachim, (ancienne église Saint-Malo), à laquelle le prieuré est rattaché.
Un projet de rénovation ambitieux
Ce type de projet est conséquent, nous l’avons compris tout de suite. Quelques échanges avec la mairie de Dinan nous ont fait comprendre combien cette entreprise rassurait nos élus quant au futur du Prieuré Saint-Malo.
Nous venons de terminer la rénovation (juin 2020) de cette bâtisse, pour en faire un endroit privilégié et unique à Dinan et alentours.
Cet édifice a reçu le label de la fondation du patrimoine, nous en sommes fiers !
Un mot sur l'architechture
L'édifice reprend le modèle architectural des malouinières, belles demeures de campagne, représentatives de la richesse des armateurs et négociants malouins des XVIIe et XVIII ème siècles. On retrouve ici la même architecture. Sa façade est rythmée par trois travées ordonnancées. Le bâtiment possède une toiture à croupes percée de trois lucarnes. Il est construit en moellons et en pierres de taille de granite, et destiné à l’origine à être enduit. Les oculi, qui indiquent la disposition de l’escalier sont également empruntés à cette architecture. L’avant-corps de la façade arrière, donnant sur le jardin est ici simplifié. L’intérieur a conservé son escalier d’origine à balustres de bois ainsi que des pièces lambrissées de boiseries moulurées.
Au-dessus de la porte d’entrée, une pierre porte la date de 1763.
Le jardin du prieuré, auparavant un jardin à la française, est clôturé de murs de moellons et se répartit sur deux niveaux. Une serre en verre et fer forgé est accolée à un mur de clôture. Un pavillon à l’angle de deux murs de clôture, au bout du jardin, servait de latrines.
